Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/492

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
346
ANNALES DU MUSÉE GUIMET


reçoit son salaire de celui qui est toujours h veiller sur sou bien-’, (lelu qui désire la Druj périra avanlTlieure -’. Emportés au lieu de douleur-’, la nourrilure iuimonde"’ et l’anéaiilisscment de toute joie attendent les méchants, destructeurs du bien", qui ne reviennent pas à la religion’- et font périr le monde de l’esprit ^

7. P2t de votre perversité^’ vous aurez la récompense, tandis qu’un hérissa propre femme [u zakic i tiafslui nàlr’ik). La strophe iiecontienl en réalité que cinq pieds en trop : on a sans doute compté comme vers à part les mots di’ùjô àjcsè au commencement de la troisième ligne : la formule de la strophe sera : 2 (7 -|- 5), 5, 2 (7 + 7 + 5).

’27. L’avaricieux qui veille sur son trésor ou mieux qui veille pour l’accroitre. drùjô baoà ràtlieiuô yéine spasbulhù f ràidini ; rùtliemù, bahr, nivmal «salaire, lionoraires » (en particulier du prêtre) ; — yéme ou mieux jé mi (variantes : jé me, yé mé, j’é mi), manasli /lamêshak " qui continuellement », le mot étant composé de yc « qui >) et mi, hatnêsliak (cf. Lit,  ; mi-slià«-im, ’pun hanùshak apdk’ih) : spashiitlià frûidim sont traduits, le premier pdspànUt « la garde », l’autre frdidahhiui « ai ;croissemenl ». Le sens littéral serait : « Le salaire de la Druj vient de [celui ! qui toujours est à veiller sur son accroissement » (spashullià est probablement un alistrait, « en veillée », de spas « observer » ; cf. spalilislili u garde, action d’observer »). La glose porte : aîc/hash nasflià tan Uùn luoân dàslilan (Pt’, Iv°, z’ivhlan) amat pun apdrûnlh ... (mot non déchiffré : Iv", anbué ; Pt*, annbuê) pun baba yakhsûnêl << c’est-à-dire qu’elle (la Druj) peut s’entretenir quand il tient sous clef son ... ». La Druj vit des subventions de l’avare, dans le même sens qu’elle devient enceinte des œuvres de l’homme qui refuse la charité (Vendidad, XVIII, 34). 28. liôisli pilliù tanvô para ; ash ufU’l à fan hâs/i pêsli, aîgkash apafjayèliè ijnhvùnél « à lui tombe au corps [la vie] d’avance ; c’est-à-dire qu’il perd la vie ». Iiùish, gén. de lii « lui » ; pilliA, « chute », de pat.

29. vayù, andukiskn (p. anduh), la douleur de l’enfer ; cf. note 37. — Itcreduliyô est le datif pluriel de berel ^^ sscr. liLrit pour "Ijerel-ljyô, cf. au vers suivant drqjvùdel >yô. pour dregvat-liyô.

30. dush-hvarelhéui ; la nourrilure des damnés : voir XXXI, 20, n. 76. 31. dêjit-arelaèiltyô, daslôliàr zaldr bundak, aigltat daslôbar hùndak zal yakôijamûnél : le commentaire considère dé comme identique au dé de dé Jùmâ^pà (cf. XLVI, 17 et p. 209, n. 3(5) : le sens serait « destructeurs de la règle du bien », ou, si daslôbar désigne la personne, « destructeurs du maître parfait ». Mais le mol étant visiblement un composé à base de participe présent (sur le type dàrayaj -rallia), il est difficile de voir dans dé autre chose qu’un préfixe verbal (de même que dans demànem).

32. anàisli, an-ydtunishn’ifi rài, amat barda d’inlà ydtîinand : cf. XXXIl lu, n. 60. 33. C’est-à-dire qu’ils enlèvent auK hommes leur part de paradis. 34. manahyâ, makXh ; c’est-à-dire avèzhak sarllarlh « méchanceté sans mélange » ; V. XLVIII, n. 33. — Celte strophe s’adresse à la femme qui manque à ses devoirs.