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ZEND-AVESTA : YASNA 57. — SROSH YASHT

Analyse du Srm// Yas-/i/.u shahi. — Le Srnuh Yas/t/ ost divisé, comme le sont lous les Yashls (sauf le Hùdi Yashl du Vasna, qui porte abusivement ce litre), en Kardas ou sections, terminées par une formule uniforme de sacrifice.

Rardas 1-111. Sraosha a le premier sacrifié à Ahura et aux Amesha-Spentas (1), lié les faisceaux de Baresman pour les divers sacrifices (II), chanté les Gâthas de Zarathushtra (HT).

Kardas IV— Vil. U protège le pauvre ; il abat Aêshma (IV) ; sa force victorieuse (V) ; prospérité de la maison où il est bien traité (VI) ; sa lutte contre la Druj ; son éternelle vigilance (VU).

Kardas VIII-X. Culte que lui a rendu Haoma (VIII) ; sa maison sur l’Alborz ; ses armes liturgiques (FAhuna, le Yasna Haptahhâiti, le Fshûsha-Mâthra, le Yêhhê hâtâm, IX) ; il est le maître qui enseigne la religion aux dieux (X).

Kardas XI-XIII. Ses coursiers divins, sa course d’Orient en Occident (XI) ; trois fois par jour, trois fois par nuit, il abat Aêshma (XII) ; sacrifions-lui (xiii).

Zôt et Ràspi’:

Ashem vohû. La sainteté est le bien suprême… [S fois.) Réjouissance à Sraosha-, le pieux, le fort, incarnation de l’obéissance, à l’arme étourdissante qui est souverain* ; pour sacrifice, prière, réjouissance el glorification.

1. Pt* : fitash madam afrôkhtan « allumer le feu ». 2. khslinaothra de Sraosha.

3. tanu-màtbra ; voir p. 54, note 23. — darshi-draosh ; voir la note suivante ; cf. plus bas Karda XII.

4. Comme roi d’Arezalii et Savalii ; p. 54, note 25. — Le Grand Bundahish, 200, commente toute cette formule comme il suit : « Nous réjouissons Srôsh le saint, le fort, corps d’Obéissance, à l’arme étonnante ( ?), souverain. — le fort, c’est-à-dire qu’il brandit la massue à l’Orient et sa force ne s’abat pas quand il la rabat du côté de l’Occident (cf. § 29) ; corps d’Obéissance, c’est-à-dire qu’il tient son corps dans l’ordre (aux ordres) de Dieu ; à l’arme étonnante, c’est-à-dire que les Démons ne peuvent échapper à ses coups ; souverain, c’est-à-dire qu’il règne surArezahi et Savahi ». — darsiii-dru, que plus haut, p. 54, nous avons traduit à tort « qui brandit