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ZEND-AVESTA : YASNA. — HA 59

Rituel irani : « Ici le Zùt prend le Uarsoin duMahrù, relève ( ?) le dalûsh, le remet à sa place dans le faisceau ; ôte le frdgâm qui est au bas du Barsôm et met [le tout] dans le Mâhi-L’i’. »

Zôt et Râspi ensemble :

Nous sacrifions à ce Baresma^ avec la libation, avec le lien pieusement lié. Nous sacrifions à notre âme : nous sacrifions à notre Fravashi. 29. Nous sacrifions à toutes les divinités saintes. Nous sacrifions à tous les maîtres de sainteté ; à l’heure où préside Hàvani ; à l’heure où président Sàvanhi et Visya ; à l’heure où préside le plus grand des Ratus. Yénhê hâtàm.

Le Râspi, debout, à la gauche du Zôt " :

A toi le bien, le bien suprême’, qui revient de droit à un Zaotar^ ! Puisses-tu mériter la récompense que peut mériter un Zaotar, riche en bonnes pensées, riche en bonnes paroles, riche en bonnes actions ! Le Zôt redresse le vase renversé devant le Màhrù" et dit : 31. Que vous advienne le bien suprême !

Point ne vous advienne le mal suprême !

Point ne m’advienne le mal suprême !

En récitant ces dix Ahuna vairya et ces dix Ashem, le Râspi met au feu dix Esmbôê. 4. Contre-partie de l’opération du rite irani décrite pages 139-140. Texte du ntrang : danâ j’wàk barsôm min mdhrûi lâlâ yansagûnishn ; dalûsh barâ vipàsiskn ( ?), Ivatd jivdk nafshd asai’ùnishn ; frdgâm pun bûn i barsôm apâi (lire apâjl) kunishn, Ivotd mdhrûk anakhtûnishn. — Le mot vipds’uhn (les trois premières lettres sont incertaines ) doit répondre au terme afrnzislin de l’opération primitive (p. 139) et indiquer que le dalûsh est ramené à la position horizontale. Le frdgdm est la tige déposée sur les pieds du Mâhrù.

5. Peut-être : « nous offrons en sacrifice ceBaresman… ». 6. Dans Pt* : Rdspîgpun gds î farbartardn min ragld gûflan ; « le Râspig, debout, à la place du Farbartâr, dit ». Il doit manquer ici un nirang ; car si le Ràspi prend le rôle de Farbartàr, c’est pour présenter quelque chose au Zôt. 7. Imité de XLlll, 3 a.

8. hvâvôya yat zaolhrè ; hvàvôya est formé de liva sur l’analogie de niâvôya « à moi », litt. « qui est à un zaotar l’ayant comme sien ». 9. Voir la seconde kirgd de la page 248.

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