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Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/544

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HÂ 64 (SP. 63). — ÂB-ZÔHR


(Voir page 393.)




Le Zôt seul.


1. « Pour soutenir le monde du Bien, ils se lèveront 1[1].

2 2[2]. « Moi qui, pour dire votre parole, lève la voix, ô Mazda ; moi, l’ami qui vous apporte piété et prière, moi, Zarathushtra, donnez-moi la libre voie de l’intelligence et de la parole, pour que j’enseigne en Vohu Manô ceux qui sont rangés sous moi.

3. « Vous, les vaillants adorables, je m’arme de votre prière pour me rendre au Pont. O Mazda, Asha et Vohu Manô, conduisez-moi là et venez à mon secours (avanhê).


Le Zôt, au mot avanhê, tourne vers l’est le Mâhrû qui est du côté du feu ; aux mots mat vâo padâish, il tourne l’autre Mâhrû qui est de son côté 3[3].


Zôt et Râspî ensemble :


« 4. Chantant en paroles (mat vâo padâish)

  1. 1. Cité de XLVI, 3 b ; « Quand, pour soutenir par leurs œuvres et leur enseignement le monde du Bien, se lèveront les intelligences des Saints ? »
  2. 2. §§ 2-7 = L, 6-11 : voir là le Commentaire.
  3. 3. Le mot Mâhrû, qui est souvent employé comme synonyme de Barsômdân on « support du Barsom », désigne en réalité les deux moitiés du Barsômdân. Le Barsômdân étant généralement dans la position oblique, un des deux Mâhrû est plus près du feu, l’autre plus près du Zôt. L’opération indiquée a pour objet de tourner le Barsom vers le soleil levant. Pour la liturgie iranie, voir l’Appendice.