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ZEND-AVESTA : YASNA 65. — AB-ZÔHR


ter, la matrice de toutes les femelles ; qui donne un bon enfantement à toutes les femelles ; qui fait venir à toutes les femelles le lait qu’il faut et tel qu’il faut" ;

3 (11). grande, au loin célèbre ; aussi grande à elle seule que foutes les eaux réunies qui courent sur cette terre "* ;

qui court avec puissance de la hauteur Hukairyaàla mer Vouru-kasha’. 4 (15). Sur toutes les rives la mer Youru-kasha bouillonne’" et tout le centre de la mer Vouru-kasha bouillonne, quand y court, quand s’y précipite " Ardvi Sùra Anâhita ;

qui a mille lacs et mille canaux’— ; chacun de ces lacs, chacun de ces canaux est long de quarante journées de course d’un cavalier bien monté ".

5 (19). De cette seule mienne rivière, un seul canal s’épandrait sur les sept Karshvares de la terre’* ; cette seule mienne rivière porte eaux en tout temps, été et hiver. Celte mienne rivière purifie la semence des mâles, la matrice des femelles, le lait des femelles’^

7. dâitîm ratliwîin : dàitim a rapport à la quantité : cand apw/nt « autant qu’il faut » ; rathwîm à la qualité : bashn.

8. « Toutes les eaux n’ont pas la même valeur : Ardvi Sûr Anâhit vaut toutes les eaux de Khvauiras, des cieux et de la terre, à l’exception de la rivière.rang [le Tigre], créée par Auhrmazd » [Bundaliish, XXIV, 26). 9. « Hùgar, le haut, est [le sommet] d’où l’eau d’Ardvîsùr saute d’une hauteur de mille hommes » [Bundaliish, XII, 5 : cf. Yt. V, 96, 121 ; Yt. XllI, 6). C’est un sommet moins haut que le Taéra (cf. Bund. XII, 4-5), car l’Ardvisùr descend de la sphère des étoiles qui est la plus proche de nous (Comm. pehlvi ad LXV, 1 ; cf. Yt. V, 85). Sur le Hukairja, voir encore Yt. IX, 8 ; XV, 15 ; XVII, 28. — Sur l’Océan Vouru-kasha, voir Vd. V, 15, texte et notes.

10. jaozenti, ayôjêt ; glose kôpinêl « font montagne, font vague » (cf. JÂ ÂfcjS’ « vague » ).

11. f ratacaiti.., frazhgaraiti ; fràj tajét, pun jûl kurlaklli, « court, une à une »… ; fràj r’ijét pun cvkarlaklh « se précipite, d’ensemble ». 12. vairyanâm… apajrhzhâraDàni : vm manash mii’â miydn’, apakhs/i, zak manask dar laklwâr yakâyamîinêt : le var est donc le réservoir et Vapak/ish (apaghzhâra) est le canal par lequell’eau revient à Ardvisùr ( « selon d’autres, par lequel elle se rend ila mer » ). Frâmjî traduit vairya rjoplia « cave, cellule » et apag-LzLàra môrl, paravâha « canal ». Cf. Bundahisli, XIII, 1-2.

13. Un seul de ces apag-hzbàra suffirait à fournir d’eau les sept Karshvares. 44. Le lac en circonférence, le canal en longueur. 15. Vendidad, VII, 46.