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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Le Zôl seul.

6 (22). Des justes qui sont et de ceux qui ont été, fie ceux qui sont nés et de ceux qui sont à naître, que viennent ici les Fravashis, nous apporter "* l’eau la plus proche ;

7 (24). mais non pas, Eaux, à celui de nous qui pense le mal, ni à celui qui dit le mal, ni à celui qui fait le mal, ni à l’irréligieux ’* ; ni à celui qui fait du mal à son ami, celui qui fait du mal au Mage ", celui qui fait du mal à son voisin •", celui qui fait du mal à son parent ; ni non plus pour le bien -’, ô Bonnes Eaux, Eaux excellentes ^-, créées par Mazda et saintes, de celui d’entre nous qui veut nuire à notre fortune, nous qui ne lui nuisons pas ; ni pour le bien, ô bonnes Eaux, Eaux excellentes, créées par Mazda et saintes, de celui qui veut nuire à notre personne, nous qui ne lui nuisons pas.

El le larron, le brigand, le bandit, meurtrier du juste ; le sorcier, l’enfouisseur de cadavres, le jaloux", l’avaricieux ; l’impie Ashemaogha-*, et 16. paitbyàpem, pa^îraA- « venant au devant » ; en retour du.zôhr qu’elles reçoivent elles nous apportent les eaux dont nos champs ont besoin : voir Yt. XIII, 53-54. 17. ma nôàpù dushmaiiaiihê ; le pehlvi ne rattache point ce paragraphe au précédent et entend : « puissions-nous n’avoir pas all’aire, Eaux, à celui qui veut le mal... » [al lanâ, mid, Ivalà old dushminishn.. ; amdn kdri dhià yalwûnât). 18. Ou : à celui qui a une mauvaise religion.

19. moffliu-tbishè, magûi-gabrddn ; seul exemple dans r-vesta du nom populaire des prêtres du feu, perse magu ; le nom ordinaire est « prêtre du feu » àthravan. Tir AndÂz, sans doute étonné de voir interrompre la série ordinaire « ami, voisin, parent » (v. page 235, note 2), traduit mojfhu « compagnon de route » «Ij^ : je ne sais sur quoi repose cette traduction, probablement toute de conjecture. 20. varezànô-tbishê ; TiR .

’DÂz traduit varezànù « associé » J^^ : cf. /. /. 21. mâdha nô ahmi frâdhàiti... yù ; litt. « ni avec accroissement ik. celui de nous qui », le tout dépendant toujours de jaseùtu « que viennent ». 22. 11 s’adresse aux eaux du sacrifice (v. I, 12, note 45), aux eaux du Zôhr. 23. tâyusli, celui qui dérobe ; hazaiîha, celui qui vole ouvertement : cf. Nh-angistdn : ainyô tiascit anhéusk astvatô parabaralti âkào bazanlia anakàusè tàyush « quiconque enlève quelque chose du monde matériel au grand jour est hazanba, en se cachant tàyusb ». — gadba est le voleur de grand chemin, le CjJ’^^j- — nasuspào ; un des crimes inexpiables dans la loi zoroaslrienue : voir Vd. I, 13 ; III, 36 seq. — sperezvào, AÔ4-/i ?d ?’ (lire kûshildi-), « celui qui fait effort contre, qui rivalise (cf. XXXI, 16 b), jaloux » ; TiR AndÂz : a-»l». « jaloux ».

24. Asbemaogfba : voir IX, note 57.