défenseurs, sur une pensée de protection qui veut assurer à la malade
le repos absolu au moment où elle en a le plus besoin. La véritable cause
semble être qu’elle est en danger de mort : or, quand une personne meurt,
il y a danger que la mort ne reste dans la maison ’.
Tout ce qui surt de l’homme est impur, même l’air qu’il expire. De là
l’usage d’un voile sur le nez et la bouche, le I*aitidàna, porté par le prêtre
devant le feu et en mangeant-. De là les cérémonies qui accompagnent la
coupe des cheveux et des ongles et les formules qui en annulent les dangers
Les objets sont naturellement susceptibles d’impureté comme les personnes.
Ils y résistent plus ou moins, selon que la matière dont ils sont
faits est plus ou moins pénélrable ou poreuse et les longueurs de la purification
vont en sens inverse. Ou peut purifier les vases de métal, on ne
peut purifier les vases de terre qui, une fois souillés, sont hors d’usage. La
force de résistance à l’impureté suit heureusement la valeur relative des
matériaux : or, argent, fer, acier, pierre, terre, bois, argile*. Le cuir se
purifie plus aisément que le tissu s ; le bois sec plus aisément que le bois
vert. Les procédés de purification différeront également selon la saison,
plus sommaires durant l’été, saison sèche, que durant l’hiver, saison
humide.
III
Le droit proprement dit n’occupe qu’un Fargard, le quatrième, relatif aux contrats et aux attentats à la personne, et quelques portions du treizième, relatives aux quasi-délits.
Les contrats (mithrô) sont classés d’après leur objet qui est, soit une
1. Saddar, cli. l.vxviu.
2. Vd. XIV, 8, note 31 ; Wll, 1.
3. Vd. XVII.
4. Farg. Vit, 73-7.5.
5. Farg. VII, 15 sq.
6. Farg. VII, 29-35.