Règne de Keresâspa.
Interrègne d’Apâin Napât.
Dynastie des Kavis ou Kéanides :
Kavi Kavâta.
Kavi Aipivohu.
Kavi Usadhan, Kavi Arshan. Kavi Pisina, Kavi Byârshan.
Kavi Syâvarshâna.
Kavi Husravah. •
Kavi Aurvat aspa.
Kavi Vîshtâspa.
LesYashts ne donnent pas seulement le cadre de l’épopée royale :s en révèlent les vastes lacunes et parfois les comblent. Cette ligne du Zami/dd Yasht{%9^] qui montre Frahhrasyan portant le Hvarenô, pendant qu’il lue Zainigao, éclairée par une ligne de Firdausi qui montre les Arabes envahissant l’Iran pendant l’absence de Ivai Kàùs et repoussés par Afràsyâb, élargit singulièrement le champ de la légende épique et y introduit toutes les complications internationales. La légende de Husravah est dans les Yashts plus riche de toute une geste que dans Firdausi : la geste d’Aurvasâra, avec ses batailles et ses chevauchées dans la forêt Blanche. La geste de Naotara, qui n’a laissé qu’un nom propre dans l’épopée persane, est riche encore de détails énigmatiques et dramatiques’. Des guerres merveilleuses de Vîshtâspa contre les ennemis du Zoroastrisme, les noms d’Arejat-aspa et Vandaremaini, son frère, sont les seuls qui surnagent du côté de Touran, dans le Shah Namé : que sont devenus Ashtaaurvant. fils de Vîspô-lhaurvô-asti et Peshana, Spinjaurusha, Darshinilva. adorateurs des Daêvas ; etTâthravant, àla mauvaise religion, Peshô-caiilia, cuterreurde cadavres-’ ?
Je laisse de côté les détails perdus des gestes [)lus ou moins bien conseri. [iUttc des Naotaras et des Tiuiraniens se disputant .stii Vaiiiihi (XVII, 54-56) ; Vislauni, dans sa retraite, passant la Vitaiiuliaili à pied sec (V, 76-79) ; le mariage de Ihilaosa et do Vislilftspa (XV, 35-36). ’2, Yt. V, -1(1 !). IIH ; XVII, 50-51.
