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HÂ 11, 16 ; HÂS 12-13 (SP. HÂS 12-14)



Bien que nous conservions la numérotation de l’édition Geldner pour l’uniformité des renvois, nous divisons autrement les textes qui suivent jusqu’au Hâ XIV, en partie sur l’autorité des manuscrits, en partie sur celle du travail le plus ancien que nous possédions sur le texte des Gâthas et qui représente une tradition antérieure à nos plus anciens manuscrits. C’est un essai pehlvi sur la signification des Gâthas (Cimi Gâsân) 1[1] qui fait de ces textes l’introduction de la littérature gathique et les divise en trois Hâs, le Fravarânê, le Frastuyê et l’Âstuyê.

Le premier de ces textes, qui est la profession de foi mazdéenne proprement dite, est constitué parle § 16 du Hâ XI de Geldner.

Les §§ 17-18-19 du Hâ XI, que M. Geldner rattache encore au Hôm Yasht, forment un Hâ indépendant dans la plupart des manuscrits et c’est ainsi que M. Spiegel les imprime. Ils forment la profession de foi active, le Frastuyê, qui est reproduite en original au début de tous les Yashts et en parsi au début des Patets 2[2]. Mais le Cimî Gâsan, en désaccord avec les manuscrits, les rattache à ce qui suit, et nous le suivons parce qu’il est plus ancien que nos manuscrits et surtout parce que le staomi ashem qui les termine forme un tout indissoluble avec le nâismî daêva qui ouvre le Hâ XII de Geldner.

L’Âstuyê commence au milieu du § 8 du Hâ XII et va jusqu’à la fin du Hâ XIII.

  1. 1. Traduit par M. West comme chapitre xiii du Shâyast lâ Shâyast.
  2. 2. Cf. l’Introduction au Yasna, § 4 (s. p. 3) et l’Âtash Nyâyish, § 4.