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refusa, à l’unanimité moins dix voix, de faire droit au vœu du gouvernement..Cependant le roi a toujours de droit de prononcer la clôture d’une session et de convoquer une session extraordinaire. Ce fut à ce parti que s’arrêta le comte Bismark. La clôture eut lieu en effet le 12 février 1870, par un discours du trône dont le président du conseil donna lecture. Ce discours annonçait la session extraordinaire et résumait les travaux accomplis par les chambres, sans mentionner en aucune façon. les affairés étrangères, les questions de politique extérieure étant réservées au reichstag, qui ; devait s’ouvrir le sur lendemain. "
Voici en thalers de 3 fr. 75 c. les deux budgets votés par les chambres prussiennes pour 1869 et 1870. (FotV, pour le détail des recettes, le dernier Annuaire.)
. RECETTES.
1869 1870
Ministère des finances...93,005,486 91,595.558
— du commerce.. 59,404,017 58..495J235 Conseil des ministres, .. 60,117 58,117 Ministère de la justice..-’ 12,915,110. 13,220,200,
— de l’intérieur... 878,253 " 910Î025
A reporter... 166,262,983 166,985,135
Ilepoti....". :.. 16(5,262,983 166 ;985 ;135-■
— des. affaires agricoles. ...... ;.’■ 984,919 983,252
— des cultes’et de -’
^instruction.. 120,231 120,471..— des affaires étrangères. ...... 930 n *
Pays de Hohenzoïlerri... 167,428 162 :514. ; 167 :536,494 168,25.i ;372 ’■
DÉPENSES.
’ :. ’ -1863 1870 ’
Frais de perception et d’exploitation. ’. ;...V.. 59,294,148" 58.307,077’-'
Dotations ;.. 27,488,540. 28,432^510 ’
Conseiiaesministres.... 391,659 38t,2(4
Ministère des affaires
étrangères........ 914,630 47,509
— dés finances.... 32,026.658 31,196,631 :
— du commerce... ’ 9,018,874 9,382,630.-.
— de la justice.., 15.943,7S0 17,188,335 — —. dé l’intérieur....8,24’,488,8,456,319
—^ des affaires agri-
’ coles. J...... 2,283,648 2,387,322
— des cultes, et de
l’instruction ’.. 6,222,004 6,253,894,
Pays de -Hohenzollern.. y 220,628 ’ 216,415
162,050,057’ 162,25 ?,850
Dépenses.extraordinaires. ■ 5.486,437 5,848,522-
167,536,494 16S,101.,372^
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RAMBUTEAU (CLADDTÎ - PIHÙDERT BARTHELOT, comte de), Préfet de la Seine et pair. de France naquit à Mâcon le 9 novembre 1781. Napoléon Ier, dont il fut un des chambellans en 1809, le chargea, en 1811, d’une mission en Westphalie, et lui confia l’année suivante lâipréfeclurë du Simplori, qu’il dut abandonner après l’invasion de la Suisse par les Autrichiens. Placé, le 8 ; janvier 1814, à la tête de la préfecture de la Loire, il y organisa énergiquement la résistance contrôles alliés, qui menaçaient la France, imprima une activité inouïe à la fabrique d’armes de Saint-Étienne, el forma quatre bataillons de garde nationale mobile, qu’il menajluimême au maréchal Augereau. La première-restauration le maintint à son poste ;-mais, ayant déployé pendant les cent-jours, une grande activité en faveur de Napoléon, il fut destitué au retour de Louis XVIII, et se retira dans sa ville natale. Envoyé à la Chambre en 1817, il siégea sur les bancs de l’opposition et fut nommé jpréfel de la Seine en 1833, en remplacement de M. de Chabrol. Il remplit ces fonctions importantes jusqu’à la chute de la monarchie de juillet. !
S’associant à la pensée de Louis-Philippe, et secondé par un conseil riiunicipal intelligent,
M. de Rambuteau accomplit dans la ville ; de Paris des améliorations nombreuses. Le Dictionnaire des contemporains de M..Yaperéâu, trace de son oeuvré le tableau suivant :, « Sans, posséder les ressources d’une législation. en matière d’expropriation, aussi favorable qu’elle l’a été depuis à, toutes les volontés du pouvoir administratif, ; on rendit les Vieilles rues, plus ; praticables ;.120 kilomètres d’égouts furent remaniés, les boulevards nivelés, les quais.et les ’ , places plantés d’arbres ; l’éclairage au gaz devint presque universel. On continua là grande ligne de^ quais. ;, "la cité fut déblayée ainsi que, les abords de l’hôtel de ville, et Une partiédes Halles ; la.grande rue. Ranibriteau fut, où verte au milieu d’une foule de ruelles. ; 27 boulevards extérieurs furent.commencés. On traça les -belles places, de la Concorde, et’dé. la BaslilIe ; les Champs-Élysées se couvrirent de constructions pittoresques. De 1833à 1848, plus de 4,000 maisons furent construites ; les terrains, restés."jdés ou même cultivés dans lesriiarais du Temple, du clos Saint-Lazare, dés faubourgs Saint-Martin et. Montmartre, de la Ghaussée-d’Antiri, se transformèrent en quartiers sains-et aérés. La population augmenta considérableriierit. Parmi les édifices restaurés ou Construits à cette
