Page:Annuaire encyclopédique, IX.djvu/975

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

c if M. y

TECHN

(1042)

)

de Bourgogne ; et propose dé l’étendre ensuite de".manière à mettre, en communication plus rapide la- Mancheet la ’Méditerranée.

ÉCLAIRAGE, OXHYDRIQUE..—SOCIÉTÉ

TèssiÉ DD • MOTAY 1 et -G’0 ;.—Depuis longtemps la nécessité d’une amélioration ’ dans- l’éclairage de.là villé dë’Paris ; se fait vivement Sentir ; ; par certaines nuits’ humides ; les mauvais : gaz. dis^ pensé parla Compagnie : parisienne brûle d’une flamme affaissée et blafarde qui fait regretter au’passantJ’antique réverbère, etau.boutiquier lé-fumeux ; quinquet-d’enospôres ; Est-ce là.tout ce ; que le gaz ; hydrogène, peut donner, delu^ iriiêre ; oûliien cette obscurité est-elle le fruit dèr l’insoucieuse négligence d !une ; compagnie qui-s’endort ; dans- les. délices ; d’un fructueux monopole- ? :Nous ; nous, — inquiétons :.peu de le savoir, parcé ; que : la science : et ;■ l’industrie ont déjà placé Je" remèdé-àcôtédumal, . et que des intérêts privés, siforts et si protégés qu’ils-soient, ne ; sauraient", continuer, à prévaloir : contre le bien’général.-, ;

—.J3êsié-commencement de-ce siècle.-on. con-r nfïtià lumière-oxhydrique : c’est : le. capitaine DftUMMOND ; de ; la’-marine anglaise, qui déco.uvrit la.propriété quepossôdent Jesicorps-infusibles, de. devenir/ lumineux ; dans, un, jet comburant d’hydrogène : et d’oxygène :. Toutefois ; deux circonstances ; s’étaient opposées ; jusqu’ici à. ce que 1 l’emploi : de ; cette lumière : se. généralisât et devînt pratique. :. en premier, lieu, l’élévation du’prix.de.revient du/gaz oxygène. ;, en second lieu, L’altérabilité du.corps auxiliaires de la/chaux ;, soumise ; àla- ; haute température que produit : la J combustion, des deux. gaz.. Aussi ’ l’usage delà ImmèreiBrammond-se, restreignait-il nécessairement ; aux applications : qui.peuvent supporter un prix- relativement élevé, telles que les-.expériences>deqjliysique, .certains’effets sur les ;.scènesdéthëâtKe, :, etc..

La production abondante et, économique du gaz ; oxygènëiavaitdîailleurs une portée.qni ; ne sebornait’pas à-L’industrie : "de.l’éclairage ;.elle intéressait aussi ; ; au plusJiaut degré, la.métallurgie et Jes -arts-.-chimiques. ;.-il faut donc, à cette grandeimp-ortanceteehnologiquei.nresurer • tesèrvicérendu.par Mv.Tessiédu Motay ; quia, donné ; de ceipro.blème, après ; tant d’essais infructueux, une solution-quit paraît aujourd’hui définitive ;, ’ /

Bien n-est ; plus ; ;économique.-en principe.que le : procédé.-de. Ms Tessié ;. du ; Mûtasy puisqu’il consiste à’ emprunter roxygène- ;.à-. l’air.atmosphérique ; quhen contient 1 21 ; p..O/o dë-son volume. . La : difficulté : ; était, 1 qu’on, nous : passe l’expression ; d’emmagasiner.’ chimique nient cet, oxygène... Mi Tessié y est arrivé • en.utilisant la propriété qu’ont ; les/ : manganates, alcalins d’a^-, bondonner une parlié-deJeur oxyg.èoe.à-Jà température, ’ de—600s environ..Lorsq, u ; onJes.niet en)

contact avec un courant devapeur d’eau à celte température, il seforme du sesqui-oxyde de manganèse et de la potasse ou de la soude hydratées, suivant le manganate employé. Mais ce résidu jouit d’une-autre propriété équivalente : rôexposé à ; l’action d’un courant d’air à la même température,

— 600°, —il reproduit les manganates alcalins..

Cela étant, Je procédé industriel s’en déduit facilement. On place d’abord dans une ou plusieurs cornues, un mélange, à équivalents égaux, de p.eroxide.ou de sesqui-oxyde.de manganèse et de.base alcaline, et on suroxyde ce mélange au moyen, d’un courant d’air chaud aspiré et foulé par. voie mécanique. Le mélange est transforme en. quelques, heures, soit en manganate de potasse, . soit, en manganate de soude. Ce manganate : est ensuite -désoxydé par un jet de vapeur dans les cornues ; mêmes où il s’est produit : l’oxygène et là vapeur passent dans un condenseur où la vapeur se liquéfie, et l’oxygène est recueilli dans un gazomètre. Lorsque tout l’oxygène, utilisable contenu dans le manganate-a été dégagé par l’action de la vapeur d’eau, l’opération de la suroxdation par le courant d’air est recommencée, et vice-versa. La production, d’oxygène se continue ainsi par voie d’alternance et. d’une façon indéfinie.

Cette main, d’oeuvre est pratiquée dépuis trois ans dans l’usine de Pantin ; fondée.par la socïélé.Tessié-du. Motay et. Ce, et, .de calculs qui ont, pour base-une. expérimentation aussi prolongée, il résulte que Je. prix de revient du gaz oxygène par ce.procédé est, ..au.maximum, de ofr :.3Q le mètre cube. Avant d’en montrer les conséquences pour le prix de. revient de la lumière elle-même ; examinons comment a été résolue.la seconde, difficulté, de sa production économique, celle qui a trait à l’altérabilité du corps infusible..

Nous l’avons dit, -la chaux, la magnésie eflemême. sont depuis longtemps hors de.cause ; à la, chaleur intense. que produit la combinaison des-gaz hydrogène, et-oxygène, elles se vola- • tilisent sensiblement, et la. lumière ; diminue à mesure-que-lecrayon s’use. M. le commandant Caron, directeur, du. laboratoire de chimie dû dépôt central de. l’artillerie, a cherché s’il n’existait pas -une substance qui eût les mêmes propriétés sans avoir les mêmes, inconvénients, etira-lronvée dans.la zircone, qui est irifiisible, qui.brille d’un éclat lumineux éblouissant, et qui-cependant ne. s’altère nullement quand on la. ; soumet. à. la. chaleur de. la. flamme, oxhydrique. «J’emploie journellement», a dit M’. Caron. dans : sa. note. du. 25 ; mai 1868 à l’Académie -des> sciences, «-.depuis plus d’un mois le « mêmexrayonde : zircone. quejp chauffe sur «-un- angle : vif, et.jp. n’ai)pu trouver encore •