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INTRODUCTION. — CHAPITRE PREMIER

de Florence de Rome, en alexandrins comme le texte original ; mais le texte en est très différent de celui des manuscrits P, M et L. Paulin Paris en a donné, en 1873, une analyse dans l’Histoire littéraire de la France, t. XXVI, pp. 336-348. Le ms., un in-4o en papier de 248 feuillets [1], a été exécuté en 1455-1456, comme l’apprend la notice suivante, qui termine le volume :


« Che Ronmanch d’Octeviien de Ronme et de Flourent, son frere, et apriès de Flourence de Ronme, qui fu fille Otton, ossi d’Esmeret, qui espouzet eult la bielle Flourenche : lequel Ronmans est fais et parfais l’an mil iiiic et lvi, le vie de jullet, s’est appartenans a Jehan, mon Jehan dit le Muyzit, adont demorans en le viesware tenans a le porte Jehan de Haussi, qui fu par le derriere amours, et enconmenchiés environ le mois de septembre l’an mil iiiic et lv. »


Le manuscrit contient en effet le Roman de Florent et Octavien * et à la suite, à partir du fol. 202, le Roman de Florence de Rome. Les vers que voici, qui terminent le Roman de Florent et Octavien (f. 202 ro), forment la transition de l’un à l’autre roman :


« Apriès le mort des prinches dont vous m’oez compter,
Li empererez Ottez, qui Ronme a a ghouvrener,
N’oza partir de Ronme pour le pays tensser
Ne pour le terre prendre ne a lui tourner ;

  1. Et non 267 feuillets, comme le dit P. Paris (p. 334).