sible [1]. Nous croyons cependant pouvoir tout aussi bien admettre des erreurs indépendantes pour ce passage où le pape est nommé pour la première fois, d’autant plus qu’à un endroit postérieur du texte [2] M parle de lapostoille symun, tandis que P donne lapostole millon, visiblement sous l’influence du premier passage [3].
2° MP contre LS. Après les vers 1516-1518 de notre Texte :
Vet ferir un Grifon, que pas nel redota,
Desus la bocle d’or son escu li perça
Et l’aubert de son dous rompt et desmailla,
L donne un vers dont il ne reste que la fin :
.....................n espie passa,
et qui manque dans MP. Or, dans S, ce passage est
ainsi rendu : et fuélo ferir que lo non probô nada, et
alcançólo por só la broca del escudo, et falsógelo, et la
loriga otrosy, de guisa que de la tela del figado et del
coraçon le fendió [4], et il paraît bien que la dernière
partie de cette phrase de S correspond au vers mutilé
de L. Cela étant, on est tenté de croire à une omission
d’origine commune dans M et P. Si cependant on
tient compte de ce que M abrège beaucoup le texte,
surtout quand il s’agit de développements superflus, une
coïncidence fortuite dans les omissions de M et de P
est admissible :
3° MP contre LS. Après les vers 1551-1552 de notre Texte :
Quant l’emperere vit Milon, si l’apela,
De son frere Esmeré tantost li demanda,