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introduction

Roland, mais Sanson le rabroue (-12676). Longue description du duel ; prière de Dionès (12816-12867). Roland tranche la tête du cheval de Pélias ; joie des Persans ; nouvelle remarque de l’espion, qui est chassé (-12918). Roland met pied à terre pour n’avoir pas d’avantage sur son adversaire ; un coup terrible l’oblige à reculer, mais il reprend vite le dessus (-12080). Pélias demande une trêve et conjure son adversaire de lui dire son vrai nom ; Roland se fait connaître et abat Pélias qui cherchait son salut dans la fuite (-13171).

On fait fête à Roland. Dionès lui délace son heaume et lui exprime sa reconnaissance ; Sanson lui voue une amitié qui ne se démentira jamais (-13204). Douleur et menaces de Malcuidant, qui emporte le cadavre de son neveu dans ses États et convoque tous ses vassaux pour une prochaine revanche (-13279). Inquiétude du soudan, que Roland réconforte. Conseil réuni pour décider de la récompense qu’on accordera au vainqueur de Pélias : on lui offre la main de Dionès, qu’il refuse, puis la charge de bailli de Perse, qu’il accepte (-13522). Festin au palais du soudan, où Roland est logé (-13547). Dionès, qui se mêle d’astrologie, prédit à son père que le chevalier étranger lui donnera la victoire, et que la guerre finira à Jérusalem même, d’où tous reviendront baignés d’une eau salutaire. La reine insiste pour que sa fille épouse le prétendu Lionès ; le soudan promet de reprendre la question du mariage après la guerre contre Malcuidant (-13594). Il donne des ordres pour que Roland soit installé dans un palais particulier. Prière de Roland au temple de Mahomet (-13643). Description de ses qualités physiques ; Dionès s’éprend d’amour pour lui (-13676). Mais lui ne songe qu’à développer chez Sanson et chez les jeunes Persans le culte de la chevalerie (-13727). Pour se rendre compte des forces que le soudan peut opposer à Malcuidant, Roland, accompagné de Sanson, fait une tournée dans le royaume de Perse, visite Momir, Carsidoine, le puy de Gog et Magog (près duquel se trouve un monument élevé par Alexandre le Grand après sa victoire sur Darius), et évite Sidoigne, dont les habitants ne songent qu’à la bonne chère et offrent leurs femmes aux visiteurs (-13886). Retour à La Mecque. Roland annonce que le soudan peut mettre en ligne une armée d’élite de 100.000 hommes. Banquet, où Roland introduit les usages courtois en donnant une assiette à chaque convive (-13991 ; lacune considérable dans le manuscrit[1]).

  1. Léon Gautier a comblé cette lacune en essayant « non sans peine », avoue-t-il (Épopées franç., III, 446-7), de combiner et de