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Et la roine est tornée à deshonor.
(Ms. fr. 859, fol. 22.)
On pourrait lire aussi :
Par lui fu mise la roïne à torment.
Voyez Gaydon, p. 311, v. 4.
P. 21, v. 21 : Prendre vengement de.
Fel soie jou se n’en pren vengement.
(Loquiferne, ms. fr. 1448, fol. 284 r°, col. 2.)
P. 21, v. 22 : bruïe (brûlée). Gaydon, p. 145.
P. 23, v. 1 : Avoir vengement de quelqu’un.
Ja de Gaydon n’averons vengement.
(Gaydon, p. 220.)
Porpensé m’ai trestot l’engignement.
Voici deux exemples de ce mot assez rare :
Je n’en puis mès, le cuer en ai dolent,
Qu’il me sosprist par son engignement.
(Auberi le Bourguignon, ms. fr. 859, fol. 110 r°, col. 1.)
V. aussi Gaydon. p. 315.
Mais l’aparler ne me dites noiant.
Aparler quelqu’un pour lui parler, est une locution qui revient souvent au moyen âge, notamment dans le poëme de Huon de Bordeaux :
Que s’il revient, jel vorrai aparler.
(P. 103.)
Et dist Macaires : « Fesons le saigement. »
Fesons le et non simplement fesons ou ferons,