Huon de Bordeaux, p. 281 : trop faites lonc sermon.
P. 39, v. 4 : amendison. Voyez Aliscans, p. 212, et Gaydon, p 124.
P. 39, v. 6 : S’ele i a colpes,
expression empruntée au poëme de Parise la Duchesse. Voyez notre édition de ce poëme, p. 10 : Madame n’i a colpes.
P. 39, v. 8 : Nos la respiterons, et non resplenteron comme au texte italien ; de même qu’il faut lire à la p. 41, v. 8, respitier au lieu de resplaiter.
Par Saint Denis, dist li quens Brachefier,
Par itel chose dois estre respitiés.
(Couronnement Loéys, ms. de Boulogne-sur-Mer, fol. 27 r°, col. 1.)
Quant por avoir est tes cors respitiés.
(Id., fol. 28 r°, col. 2.)
« J’étais perdu, dit le duc Naimes dans Aspremont, quand Balant prit ma défense » :
A moult grant peine me pot il respitier.
(Ms. fr. 2495, fol. 103 r°.)
P. 39, v. 11 : ovraigne.
Quant voit sa gent morir à tel ouvraigne.
(Anséis de Cartage, ms. fr. 12548, fol. 69 v°, col. 1.)
V. aussi Gaydon, p. 164.
P. 39, v. 13 : regnier (royaume). On disait au même sens regne, regné, regnier ou renier (regnum, regnatum, regnarium). Les deux premières formes sont les plus connues ; la troisième l’est moins, parce qu’elle ne revient pas à beaucoup près aussi fréquemment. En voici deux exemples :
..... Dont vuidiés mon regnier.
(Ogier, v. 3213.)