Il ne a marche ne païs ne renier.
(Huon de Bordeaux, p. 7.)
De soe fille à tel vilté jugier ;
à tel vilté pour si vilment, ou, avec la forme contracte, à tel vieuté, comme dans ce vers de Huon de Bordeaux (p. 297) :
Quant en vo vile estes à tel vieuté.
Conseil vos doin que l’aliés espargnier ;
espargnier, pour conserver du texte de Venise, se justifie par de nombreux exemples, par ceux-ci entre autres :
Faites moi pendre et au vent encroer ;
Mal ait qui m’en espargne.
(Amis et Amiles, ms. fr. 860, fol. 96 v°, col. 2.)
Par le doloive furent trestuit noié,
Fors sol Noel que il ot espargnié.
(Aspremont, ms. fr. 2495, fol. 72 v°.)
P. 41, v. 4 : contralier (ou contraloier).
C’est la forme ancienne la plus fréquente du mot contrarier. Exemples :
Je voi ici Ogier qui à me contralie.
(Gui de Bourgogne, p. 3.)
Iez tu venu por nos contraloier ?
(Gaydon, p. 303.)
Et si li dist : « Emperere, frans ber ;
ainsi restitué d’après ce vers de Huon de Bordeaux (p.299) :
S’il est ensi, empereres, frans bers ;
en supprimant l’s d’emperes et de bers, mots dont le