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Macaire.

Et li bastons contreval descendi,
Que le cheval en chief aconsievi.

(Gaydon, p. 105.)

Par les espaules a conséu Morel.

(Gaydon, p. 283.)

P. 89, v. 18 : referu.

Ogier I, 123 :

Ogiers le haste si l’a tost referu.

P. 91, v. 1 : Cf. Gaydon, p. 291, v. 3.

P. 91, v. 2 : Sainte Marie, aiu ! pour aïue, aide !

P. 91, v. 5 : Grans fu l’estors.

Ce mot peut fort bien s’appliquer à une lutte entre deux combattants, à un duel. Gaydon, p. 99 : Grans fu l’estors, c’est-à-dire la joute de Ferraut et de Renaut d’Aubepin.

P. 91, v. 10 : uns des lors saillis fu.

On pourrait maintenir à la rime le mot salu du texte italien, sous cette forme ou sous la forme saillu, puisqu’on trouve dans le Moniage Renoart, ms. de Boulogne-sur-Mer, fol. 190 v°, col. 1 :

Tibers se haste si est en piés salus,


et, même manuscrit, fol. 209, le composé asaillu.

P. 91, v. 13. C’est pour éviter une répétition que je m’éloigne un peu du texte de Venise. Rien de plus facile que de lire :

En celui lieu où il estoit salus.


Mais embatu ou enbatu était un terme fort usité au sens où je l’emploie, et il se pourrait bien que le compilateur italien n’eût pas trouvé ce mot assez clair pour ses auditeurs.

P. 91, v. 14 : Quant il l’ot entendu. Je garde le sens en changeant la rime. Metu, du texte italien,