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Page:Anonyme - Raoul de Cambrai.djvu/97

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xcij
introduction

Taillefer dit Raoul de Cambresis, rimé, très vieil et bien petit, de lettre bastarde. Dame Aalez[1].

Ces deux mss. sont perdus. La description du second pourrait assez bien s’appliquer au seul ms. actuellement connu de Raoul, n’était la mention des premiers mots du second feuillet qui exclut l’identification. Dame Aalez paraît être le commencement du v. 52 : Dame A, n’ot pas le cuer frarin ; le second feuillet de notre ms. commence au v. 58 : Desq’a Biavais ne prisent onques fin.

Dans la seconde moitié du xvie siècle, il existait un ms. de Raoul de Cambrai, duquel le président Fauchet a cité une vingtaine de vers dans les chapitres x et xi de ses Origines des dignitez et magistrats de France[2]. Ces quelques citations suffisent à prouver que le ms. dont s’est servi Fauchet était différent du nôtre : car, sans parler de variantes assez nombreuses, il contenait un vers qui manque au ms. de la Bibliothèque nationale[3].

Mais nous avons mieux que les citations imprimées de Fauchet. La Bibliothèque nationale possède un petit volume in-4o composé de dissertations, de notes historiques et d’extraits de lectures, le tout écrit à diverses époques par Fauchet lui-même[4]. On y trouve, du fol. 66

    L’emperieres de France, début du second feuillet de ce ms. correspondent au v. 173 du Renaut de Montauban, publié par M. Michelant. On sait que la première partie du poème est formée par Beuve d’Aigremont.

  1. Ibid., 168, no 1191.
  2. Ce sont les vers 361-3 (Fauchet, Œuvres, 1610, 4o, fol. 483 a), 1556-7 (ibid.), 1977-80 (fol. 487 a), 4798-4805 (fol. 483 a b), 4815-8 (fol. 483 b).
  3. Le vers 1980, que nous avons rétabli d’après Fauchet.
  4. Bibl. nat., fonds fr. 24726, ancien S. Victor 997.