(En polonais.)
Maintenant que j’ai loisir de chasser,
Je voudrais bien prendre des perdrix au plumage bigarré.
J’ai, il est vrai, un épervier avide,
Qui ne traîne pas derrière les perdrix,
Néanmoins, j’exige de mes sujets
Qu’ils m’en apportent encore un autre,
Pour qu’il m’attrape encore plus de perdrix ;
Deux cents même, je n’y vois aucun inconvénient !
Mon âge me permet de vous conseiller.
Nous t’écoutons, notre cygne blanc.
Et vous, messieurs, faites attention à mes paroles.
Voici ce que je dirai : Dieu vous la donne, notre maître,
À ta femme aussi et à tes enfants.
Que vos désirs s’accomplissent sur le champ.
Ne craignez-vous plus la colère de votre maître ?
Et nous t’apportons une femelle de faucon.
Les marauds osent me parler en face ! (À son serviteur.)
Page, prends des fouets de fil de fer.
Frappe-le, secoue-le, assomme-le, étrille-le ;
Frappe-le bien, celui-là aussi.
Ce n’est rien pour moi, ce n’est pas difficile