Aïe ! Malheur, un serpent, un serpent !
C’est le diable qui va être content !
Le voilà qui m’a piqué.
S’il y avait une tzigane pour conjurer le mal.
C’est cette chienne de Chveska qui a tout fait,
Pour que cette vipère te pique.
Je ne l’oublierai jamais.
Conjure comme tu voudras.
Une tzigane courait par monts et par vaux
Portant du sable sur une fourche.
Autant il reste de sable sur sa fourche…
mais celui-ci l’entend tout de même.)
Autant, mon petit cosaque, il te reste de temps à vivre.
Te voilà complètement guéri. Lève-toi
Et donne-moi ma récompense.
Danse un peu avec moi et je te donnerai ce qui te revient.
Ne regrette pas un copek, petit père, donne m’en deux.
Que dis-tu, petit tzigane ? Je n’entends pas.
Moi, mon petit cosaque, je le sais très bien.
Je te dis : ne regrette pas un copek, donne m’en deux.
À propos de quoi et pour quoi ? sois assez aimable de me le dire.