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500. — Aline et Valcour, ou Le Roman Philosophique. Ecrit à la Bastille un an avant la Révolution de France. Orné de seize gravures. — A Paris, chez la veuve Girouard, libraire, maison Egalité, Galerie de Bois no 196. — 1795.

1 volume petit in-12 de 503 p. Demi-reliure, veau fauve, plats marbrés, dos orné pièces, tranches peigne. Tome II seulement contenant la 3e et 4e partie. Avec 8 figures gravées non libres.

Par le marquis de Sade.

Destruction ordonnée pour outrages à la morale publique et aux bonnes mœurs, par arrêt de la Cour royale de Paris, en date du 19 mai 1815 (pas d’insertion au Moniteur).

Cet ouvrage a aussi été mis à l’index, par mesure de police, en 1825.

Malgré ces condamnations, on ne s’explique guère le classement à l’Enfer de cet ouvrage, où il y a beaucoup de traits auto-biographiques.


501-502. — Justine, ou Les Malheurs de la Vertu. « O mon ami ! la prospérité du crime est comme la foudre, dont les feux trompeurs n’embellissent un instant l’atmosphère, que pour précipiter dans les abîmes de la mort, le malheureux qu’ils ont ébloui. » — En Hollande, chez les Libraires Associés, 1791.

2 volumes in-8o de 283 et 191 p., rel. ancienne, veau raciné, filets, dos orné pièces, tranches dorées frontispice allégorique, par Chéry, gravé par Carrée.

Édition originale de l’ouvrage célèbre du marquis de Sade.

Un autre exemplaire à 503-504.

Voir, 94, 505 à 508, 509 à 512, 513-514.

Voir aussi La nouvelle Justine, Histoire de Justine et Histoire de Juliette.

Indépendamment des saisies d’éditions entières de Justine, faites par la police en 1797 et en 1801, la destruction en a été ordonnée par arrêt de la Cour royale de Paris, en date du 19 mai 1815 (pas d’insertion au Moniteur).