Double du 501-502, veau marbré, dent. sur les plats, dos orné tranches marbrées.
4 tomes en 2 volumes in-18 de (ix) 136, 136, 135 et 132 pages, cartonnés bradel, toile anglaise chocolat, entièrement non rognés. Sans gravures.
Cette 3e édition est, en réalité, la sixième, et n’est qu’une réimpression presque textuelle de l’édition originale. Bien que postérieure à l’apparition de la Nouvelle Justine, suivie de l’Histoire de Juliette, elle n’a rien de commun avec l’édition en 10 volumes, parue en 1797. Malgré l’indication du titre, l’édition de 1800 n’est pas augmentée. Les seuls changements apportés dans le texte sont des modifications de peu d’importance, et nécessitées plutôt par des considérations politiques. Qu’on en juge par cet exemple, tiré de la dernière page du roman :
« M. de Corville, digne d’obtenir les premiers emplois de sa patrie, y parvint, et n’en fut honoré que pour faire à la fois le bonheur des Peuples, la gloire de son Maître, qu’il servit bien, quoique ministre, et la fortune de ses amis.
M. de Corville, digne d’obtenir les premiers emplois de sa patrie, y parvint, et n’en fut honoré que pour faire à la fois le bonheur des Peuples, quoique ministre, et la fortune de ses amis. »
Il est probable qu’un éditeur, alléché par le succès obtenu par la Nouvelle Justine, a eu recours à cette supercherie pour écouler,