que son époux la trompe hors de chez soi. Il a à la maison une félicité variée qui garantit contre la satiété. Et s’il cesse de l’aimer, qu’importe, l’amour charnel n’est pas immortel, tandis que l’amour conjugal est éternel. Elle demeure au foyer, respectée, aimée, sinon adorée, et son autorité domestique s’accroît, tandis que les plaisirs de la chair sont le lot des nouvelles épouses que l’époux amène à son foyer.
« Et elles se disaient plus heureuses que les autres femmes qui ne peuvent se laisser aller au cours de leur vie naturelle, ne peuvent penser qu’à la coquetterie pour retenir un époux, un amant et souvent y sont impuissantes, tandis que chez les mormons, si une femme ne peut retenir le mari, une autre épouse est là qui l’attire et le retient au foyer conjugal et c’est aussi un va et vient de tendresse quand, ce qui se produit toujours, la délaissée redevient la favorite. Tous les jeux de l’Amour divertissent le foyer mormon et l’on n’a que rarement à y