Page:Apulée - Les Métamorphoses, Bastien, 1787, I.djvu/24

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Il étoit de Madaure[1], colonie romaine dans

    sub Antonino præcipuè floruerunt summis macti honoribus ut constat ex l. 3, ff. de his qui testamentis, &c. et l. 3, ff. de Decurion. Le passage où Antonin n’est point qualifié Divus, contient les reproches qu’Apulée fait au fils de sa femme, sur ce qu’il produisoit des lettres d’amour de sa mère, Hucusque à vobis miserum istum puerum depravatum, ut matris suæ epistolas, quas putat amatorias, pro tribunali proconsulis, recitet apud virum sanctissimum Claudium Maximum, ante has Imperatoris Pii statuas filius matris suæ pudenda exprobret stupra, et amores objectet. Jonsius se trompe doublement, lorsque, pour prouver qu’Apulée a vécu au temps que je lui assigne, il dit que ce philosophe donne à Antonin Pius l’éloge de Divus ; le fait est faux, et la conséquence que l’on en tire est nulle.

  1. Cette ville qui avoit appartenu à Syphax, fut donnée à Massinissa par les Romains. Neque hoc eo dixi, quo me patriæ meæ pæniteret, etsi adhuc oppidum Syphacis essemus : quo tamen victo, ad Masinissam regem concessimus, munere populi Romani, ac deinceps veteranorum militum novo conditu, splendidissima colonia sumus. (Apul. Apologia.) Peu auparavant, il avoit dit qu’il n’avoit point de honte de participer, comme Cyrus, à deux nations différentes : De patriâ meâ verò quod eam sitam Numidiæ et Gætuliæ in ipso confinio meis scriptis ostendisti, quibus memet professus sum...... Seminumidam et Semigætulum, non video quid sit in ea re pudendum, haud minùs quàm Cyro majori quod genere mixto fuit, Semimedus ac Semipersa. Un certain homme qui se voulut ériger en censeur général vers la fin du xvie siecle, nous tombe ici entre les mains. Après avoir dit que Lucien, sous