Personne, certes, ne l’a vu ; mais partout, depuis quelque temps, se fait deviner sa présence.
Je m’étais égaré l’autre jour, car si le printemps porte à l’amour, il ne décourage pas de la flânerie, derrière l’église Saint-François-Xavier, dans le quartier des Invalides.
Une découverte m’attendait : à Paris, en s’y prenant bien, on peut toujours faire des découvertes ! Un vaste enclos qu’entoure un mur bas surmonté d’une palissade avec cette étonnante enseigne :
que complète cette non moins étonnante indication
en grandes lettres :
Et c’est un herbage, en effet. Le gazon pousse dru. Sonnailles au cou des vaches paissent. Leurs bouses, des bouses authentiques, s’étalent énormes, çà et là. Sans la silhouette ajourée du puits, — Tour Eiffel minuscule ! — sans quelques cheminées d’usine, dépassant la ligne des toits et qu’il est d’ailleurs facile de supprimer par la pensée, on pourrait se croire en Normandie. Que dis-je, s’y croire ? Mais on y est ! Voici justement l’herbagère qui arrive de son