Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/183

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sur les données empruntées au célèbre géomètre allemand, il a dû trouver des résultats très-discordants, et je ne m’étonne pas qu’il les ait gardés dans son portefeuille. Pour moi, je vis, dès les premiers essais de mon système d’expériences, qu’il me fallait renoncer à chercher dans les livres les données sur lesquelles elles se fondent ; qu’il était nécessaire, en un mot, de prendre la question par sa base, sans rien emprunter ni à Lambert ni à ses successeurs. Je ferai connaître, dans une des plus prochaines séances, la méthode que j’ai imaginée pour obtenir avec toute la précision désirable les déterminations qui m’étaient indispensables. Maintenant je me contenterai de dire que par cette méthode nouvelle on a pu déterminer directement :

L’angle de compté à partir de la surface, sous lequel une lame de crown-glass réfléchit quatre fois plus de lumière qu’elle n’en transmet.

L’angle de sous lequel la lumière réfléchie est double de la lumière transmise.

L’angle de sous lequel la lumière réfléchie est égale à la lumière transmise.

L’angle de sous lequel la lumière réfléchie est égale à la moitié de la lumière transmise.

Enfin l’angle de sous lequel la lumière réfléchie est le quart de la lumière transmise.

Ces angles, déterminés directement, sont les seuls dont on ait à faire usage pour appliquer la première méthode de vérification. La seconde exige que l’on connaisse exactement la quantité de lumière transmise ou réfléchie pour des angles compris entre les précédents.