Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/192

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trouvons le nombre C’est à environ résultat que donne la loi à vérifier.

Remarquons qu’il suffirait de faire varier les angles et l’un de l’autre de en plus, pour satisfaire rigoureusement à la loi mathématique du cosinus.

Citons une seconde vérification pour le cas où la lumière réfléchie est le tiers de la lumière transmise : dans ce cas, on détermine les inclinaisons de la pile dont on se sert, qui correspondent respectivement aux neutralisations des deux faisceaux réfléchi et transmis.

Employant ensuite cette même pile sous ces deux inclinaisons pour étudier le faisceau complétement polarisé après son passage par la lame de cristal de roche, on trouve pour les angles azimutaux et qui correspondent aux neutralisations :

D’après la loi, devrait être égal au triple de d’après l’expérience, le rapport est ce qui s’accorde avec la loi mathématique aussi bien qu’on peut le désirer.

Remarquons que, dans ce dernier cas, la vérification porte sur un intervalle considérable (égal à ).

Ajoutons que l’on peut avec le polarimètre s’assurer que de part et d’autre de l’angle de et à distances égales de cet angle, les polarisations partielles sont équivalentes, et que le polariscope fait découvrir, avec toute la sensibilité qui lui appartient, que est bien exacte-