Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/212

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teur, afin que leur comparaison puisse se faire plus facilement[1].

  1. 1. Voici la légende de l’appareil décrit dans le texte et représenté par les figures 6, 7 et 8, tel que l’a construit Gambey et que l’exécute maintenant M. Duboscq, successeur de M. Soleil.

    Le photomètre est porté (fig. 6 et 7) par une règle de cuivre en forme de croix : la grande branche de la croix a 0ª.46 de longueur et la petite branche qui fait corps avec la première, a une longueur de et est fixée à environ de l’extrémité Trois vis calantes placées en et à trois extrémités de la croix, servent à rendre l’instrument parfaitement horizontal. À l’extrémité de la branche du pied est fixée une plaque contre laquelle on applique et serre à l’aide d’une vis le prolongement du cadre d’un écran en papier blanc ayant 1 mètre de longueur et de hauteur. Vers les extrémités de la petite branche de la croix qui forme le pied de l’instrument sont vissés deux montants et qui sont destinés à recevoir soit les broches noircies, soit les plaques métalliques noires présentant une fente dans leur longueur, ainsi qu’il est expliqué dans le texte. La figure 8, qui représente le montant sur une échelle plus grande que les figures 6 et 7, montre comment avec des vis de pression on peut placer soit une plaque fendue, soit une broche à diverses hauteurs et dans des directions telles que les deux broches ou les deux fentes en regard soient à peu près parallèles. À de l’extrémité de la branche se trouve placé le centre d’un cercle gradué de de diamètre. Au-dessus de ce cercle se trouve placée invariablement la pièce qui porte la plaque de verre Lorsque la règle horizontale vient à tourner librement autour du centre 0 du cercle gradué elle entraîne un vernier dont les divisions glissent à frottement contre les divisions intérieures du cercle, de manière qu’il est toujours facile de connaître l’angle de la plaque et d’un rayon visuel dirigé à travers l’appareil Sur la règle se trouvent placés le petit tube tournant à frottement doux dans un anneau divisé, et le tube oculaire Le tube contient le prisme biréfringent, et il peut être avancé ou reculé sur la règle et y être fixé à l’aide d’une vis de pression Le tube oculaire de de longueur, est noirci intérieurement ; il est destiné à écarter du faisceau lumineux observé l’influence des rayons latéraux. Ce tube porte vers son extrémité oculaire un tuyau qui peut être enfoncé ou tiré plus ou moins à l’aide d’un pignon denté et d’une crémaillère, afin que les images puissent être placées à la