Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/216

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la surface de l’écran. Supposons, en effet, qu’on déplace notre photomètre parallèlement à lui-même devant l’écran et qu’on ne compare cette fois que les observations faites d’un seul côté : on trouvera que l’instrument peut être transporté jusqu’à cinquante centimètres à gauche et à droite de sa position primitive (c’était le déplacement que comportait la monture de notre photomètre) sans aucune altération sensible dans les résultats ; ce qui prouve que, dans l’étendue de un mètre, l’écran est partout également lumineux.

Le photomètre étant revenu à sa position initiale, on l’a incliné, en le faisant tourner sur lui-même, en telle sorte que la lame de verre allât rencontrer l’écran de papier sous des inclinaisons variables. Dans des expériences où cette inclinaison a été écartée jusqu’à de la perpendiculaire, ce qui correspond à des angles d’émission variant de à , on a toujours trouvé en moyenne pour l’inclinaison où la lumière transmise était égale à la lumière réfléchie ; ce qui impliquait une parfaite égalité entre la lumière émise sous l’incidence perpendiculaire et sous une inclinaison de

Il faut bien remarquer que ces résultats pourraient ne pas être vrais pour un écran d’une autre nature ou autrement placé ; ce qui nous importait et ce qu’il fallait établir, c’est que celui dont nous nous servions jouissait incontestablement des propriétés énoncées.

Il y a, dans ce genre d’expériences, des difficultés imprévues et dont il est indispensable de tenir compte. Nous avons, par exemple, remarqué que l’observation des deux fentes lumineuses réfléchies et transmises lorsque la