Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/242

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Or, la quantité de lumière polarisée contenue dans un faisceau transmis par une lame de cristal formant avec le plan de réflexion un angle i est, comme je l’ai montré dans mon premier Mémoire[1], Dans le cas actuel, c’est ou ce qui correspond à en d’autres termes, de lumière polarisée dans un faisceau suffit pour donner aux lunules du polariscope une coloration très-sensible.

Ajoutons maintenant que cette coloration était appréciable lorsque l’excursion totale de la lame, à droite et à gauche de l’azimut , était de donc suffisent pour amener une coloration appréciable dans les lunules. Or, la quantité de lumière polarisée contenue dans un faisceau transmis par une lame de cristal formant avec le plan de réflexion un angle de est exprimée par ou ce qui correspond à

Ainsi, on se trompera peu en fixant au la quantité de lumière polarisée qu’un faisceau doit contenir pour donner aux lunules du polariscope une coloration appréciable pour un œil exercé.

Dans ces expériences, MM. Laugier, Petit et Ch. Mathieu sont arrivés au même résultat. Il peut donc être regardé comme une appréciation moyenne de la sensibilité de l’œil.

  1. 1. Voir précédemment p. 176.