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QUATRIÈME
MÉMOIRE SUR LA PHOTOMÉTRIE
CONSTITUTION PHYSIQUE DU SOLEIL
lu à l’académie des sciences, le 29 avril 1850[1]

De tous les problèmes posés, et non résolus qui figurent dans le vaste domaine de l’astronomie physique, il n’en est pas qui intéresse plus directement les hommes que les problèmes relatifs à la constitution physique du Soleil. La solution de presque tous ces problèmes implique plus ou moins l’examen de cette question capitale : les bords et le centre du Soleil sont-ils également lumineux ?

  1. 1. Mémoire inédit sur lequel les Comptes-rendus de l’Académie des sciences contiennent les indications suivantes :

    « M. Arago s’est attaché dans ce Mémoire à montrer comment on peut comparer les intensités du centre et du bord du Soleil, en se servant d’une lunette prismatique de Rochon, devant l’objectif de laquelle est placé un prisme de Nicol, suivi d’une lame de cristal de roche à faces parallèles, d’environ 5 millimètres d’épaisseur et taillée perpendiculairement aux arêtes du prisme hexaèdre. Cette lunette, comme on le sait, fait voir deux soleils teints des plus vives couleurs complémentaires. Il a montré ensuite comment il est possible, à l’aide de lois expérimentales relatives au rayonnement des flammes, de rendre compte très-simplement de l’existence des facules à la surface du Soleil et du pointillé que des observations exactes ont permis d’observer sur toute l’étendue de cet astre. »