Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/270

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noir et se projetant sur l’atmosphère couverte ; on s’assure que les deux images de l’ouverture se projettent l’une sur l’autre, de manière, par exemple, que le bord de la seconde image passe par le centre de la première ; on cherche quelle est la position des deux sections principales du prisme de Nicol et du prisme intérieur de la lunette qui amène la disparition complète de la seconde image sur la première.

Cela posé, on imprime au prisme intérieur un mouvement graduel et rectiligne dirigé de l’oculaire vers l’objectif ; on arrête le mouvement lorsque les deux images sont tangentes, et l’on évalue le temps que ce mouvement a duré ; on a ainsi, le demi-diamètre de l’image étant donné, la vitesse du déplacement de l’image par chaque fraction de seconde. Telles sont les dispositions de l’expérience que j’ai imaginée ; voici les résultats, à très-peu près concordants, obtenus par M. Laugier, par M. Goujon et par M. Charles Mathieu.

Une première série d’expériences a donné les résultats suivants :

Dans l’état d’immobilité, la seconde image disparaissait sur l’image principale lorsque son intensité était de celle-ci. Dans l’état du mouvement, la disparition n’avait lieu que lorsque l’intensité de la seconde image était En d’autres termes, l’azimut de disparition était de à l’état de repos et de pendant le mouvement.

Dans une seconde série d’expériences, l’intensité correspondante à la disparition était, dans l’état de repos, elle est devenue dans l’état de mouvement. Les