Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 10.djvu/272

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voient parfaitement dans une lunette mue parallatiquement par une horloge, c’est-à-dire lorsque ces images restent fixes dans le champ de la vision.

Je réponds que la mobilité de l’image d’une étoile n’est pas la seule cause de sa visibilité, que l’oculaire, en obscurcissant le champ de la vision, sans altérer la clarté de l’astre, accroît de plus en plus la prédominance de l’image sur la lumière atmosphérique du champ ; qu’enfin un fait complexe ne saurait être opposé à une expérience simple, manifeste, et d’ailleurs si facile à vérifier.