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SIXIÈME
MÉMOIRE SUR LA PHOTOMÉTRIE[1]

constitution physique et photométrie des étoiles

On a vu, dans mon quatrième Mémoire sur la photométrie[2], que j’ai réussi, à l’aide de la lunette polariscopique, à déterminer la nature de la substance dont la photosphère solaire se compose, à prouver que cette matière est gazeuse. Le moyen d’observation que j’ai employé pour le Soleil en me servant de lunettes à fort grossissement qui permettaient d’observer des portions sensibles du disque solaire, vues sous des angles très-obliques, m’a mis en mesure de résoudre cette question qui semblait inabordable : la constitution physique des étoiles, c’est-à-dire d’astres qui n’ont pas sensiblement de diamètre apparent, est-elle analogue à la constitution physique de notre Soleil ?

S’il a été possible d’attaquer expérimentalement cette question quand il s’agissait du Soleil, c’est que, à cause de la grandeur de son diamètre apparent, on pouvait

  1. 1. Mémoire inédit.
  2. 2. Pages 241 à 247.