Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/25

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monstrations, commencer cette belle exposition de tout ce qui concerne la mesure du temps par diverses notions astronomiques indispensables. À cet égard, l’illustre astronome s’est exprimé en ces termes :

« J’avais eu d’abord le projet de consacrer la seconde partie de ce petit volume à des études historiques et expérimentales sur le phénomène, si complexe et si mal expliqué jusqu’ici, de la scintillation des étoiles ; mais, en examinant de nouveau la Notice scientifique que j’avais rédigée à ce sujet depuis assez longtemps, il m’a paru que, pour rendre le travail complet, il serait indispensable d’y joindre les résultats de mesures micrométriques qui ne pourront être terminées que dans le courant de l’hiver prochain. Je me suis rappelé alors que le calendrier n’avait jamais été dans l’Annuaire l’objet d’un article détaillé. L’extrait de l’Exposition du système du monde, de Laplace, intitulé : Du Temps, de sa mesure, etc., qui a figuré dans les volumes de 1811 à 1823, laisse entièrement de côté une foule de questions intéressantes ; divers points, il est vrai, y sont traités avec une grande supériorité, mais non pas, si une telle observation m’est permise, par des raisonnements à la portée des personnes dépourvues des connaissances mathématiques.

« J’ai donc essayé de remplir cette lacune, en détachant d’un Traité d’astronomie populaire, que j’espère mettre très-prochainement sous presse, l’article où j’ai réuni l’indication abrégée des méthodes diverses mises en usage chez les anciens et les modernes pour la mesure du temps. Je me suis trouvé ici en présence d’une difficulté réelle. Le calendrier est un des derniers