faitement serein, le vent amoindrit mais ne masque pas tout à fait l’influence du rayonnement.
La rosée n’est abondante que pendant les nuits calmes et sereines. On en aperçoit quelques traces dans des nuits couvertes, s’il ne fait pas de vent, ou malgré le vent, si le temps est clair mais il ne s’en forme jamais sous les influences réunies du vent et d’un ciel couvert.
À l’instant où le ciel se couvre la rosée cesse de se former. On observe même alors, fort souvent, que celle qui déjà avait mouillé les plantes disparaît entièrement, ou du moins diminue beaucoup.
Un léger mouvement de l’air favorise plutôt qu’il ne contrarie la formation de la rosée.
Dans deux nuits également calmes et sereines, il peut se précipiter des quantités de rosée très-inégales.
L’observation des quantités de rosée déposée est très-délicate. Dans les expériences où il importait de comparer les quantités d’humidité qui se précipitent par telle ou telle autre exposition sous telles ou telles autres circonstances atmosphériques, etc., le Dr Wells, à qui l’on doit la plupart des observations consignées dans ce chapitre, se servait de flocons de laine du poids de chacun, auxquels il donnait la forme d’un sphéroïde aplati dont le plus grand axe égalait environ La laine était blanche, d’une finesse médiocre, et déjà imbi-