face d’un objet NZO lumineux par lui-même ou par voie de réflexion (fig. 62) ; supposons, de plus, que cet objet soit assez éloigné de la lentille pour que les rayons qui émanent ou qui semblent émaner de ses divers points et qu’embrasse toute l’étendue de la lentille puissent être considérés comme parallèles ; tous les rayons partis du point Z situé sur le prolongement de l’axe de lentille viendront se réunir ou se croiser au point F. Les rayons partis du point N se réuniront en un foyer situé sur la ligne NCN′ passant par le centre optique C, les rayons émanés du point O iront de même se réunir en un point O′ situé sur la ligne OCO′. On en pourrait dire autant des rayons partant de tous les points du corps lumineux compris entre N et Z et entre Z et O.
Qu’est au fond l’objet NO par rapport à notre œil ? C’est une agglomération de points lumineux d’où s’élancent des rayons dans tous les sens ; ces rayons pourront avoir des couleurs et des intensités très-dissemblables. Toutes ces différences d’intensité et de couleur se retrouveront dans les divers points de la série des foyers O′FN′. Si les rayons partis de N sont rouges, les rayons, qui après s’être croisés au foyer N′, passeront outre pour se propager dans l’espace, seront également rouges. Si les rayons