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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 1.djvu/249

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LIVRE VI. — DU MOUVEMENT DIURNE.

courbe, d’une ellipse par exemple ? à ce caractère qu’il y aura pour la première un point qui semblera également distant de tous les points de son contour. Cette égalité de distance sera attestée par l’égalité des angles sous-tendus. Ainsi, dans le cas d’une courbe dans le plan de laquelle l’observateur ne peut se transporter pour y pratiquer les opérations ordinaires, on substituera à un compas matériel un compas optique.

Remarquons maintenant que si une étoile boréale qui ne se couche pas décrit un cercle, le centre apparent de cette courbe sera situé juste au milieu de l’intervalle angulaire compris entre sa plus grande et sa plus petite hauteur. Supposons que le changement de hauteur soit de 20°, ce sera 10° plus bas que le point le plus haut, et 10° plus haut que le point le plus bas, qu’il faudra chercher le centre, lequel sera d’ailleurs situé dans le plan méridien ; fixons dans ce plan un axe aboutissant à ce point milieu, et dirigeons une pinnule ou une lunette, qui sera susceptible de tourner autour de l’axe, vers le point où l’étoile est à son maximum de hauteur. Une pinnule, qui, dans cette première position, formera par hypothèse avec l’axe dont nous venons de parler un angle de 10°, est située dans le plan méridien. L’étoile entraînée par le mouvement diurne de l’est à l’ouest, ne restera dans la direction de la pinnule qu’un seul instant ; si donc on veut suivre l’astre, on sera obligé de faire tourner la pinnule ou la lunette autour de l’axe dans le même sens. Or, ce mouvement suffira complétement ; jamais l’observateur n’aura besoin ni de rapprocher ni d’éloigner la lunette de l’axe intérieur. L’angle de ces deux lignes