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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 1.djvu/45

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LIVRE I. — NOTIONS DE GÉOMÉTRIE.

lame de fer ou de cuivre, un angle B′A′C′ égal à l’angle BAC. Cet angle B′A′C′ pourra être porté sur l’angle BAC de manière à coïncider complétement avec lui ; il suffit pour cela que A′ coïncide avec A, A′C′ avec AC, d’où résultera la coïncidence indéfinie de A′B′ avec AB. Cette coïncidence une fois obtenue, faisons marcher l’angle B′A′C′ de gauche à droite, mais de manière que le côté A′C′ coïncide toujours avec le côté AC. Chacun trouvera évident, je l’espère, que lorsque ce mouvement s’effectuera de gauche à droite, par exemple, en sorte que le point A se soit transporté en A′, le côté A′B′ se sera déplacé tout entier, quelque loin qu’on le suppose prolongé.

Fig. 5. — Égalité des angles correspondants formés par des droites parallèles

Les côtés AB et A′B′, d’après la définition de ce mot que nous avons donnée, seront donc parallèles ; mais, par supposition, l’angle BAC étant égal à l’angle B′A′C′, nous pourrons dire conséquemment que, lorsque deux parallèles AB et A′B′ sont coupées par une seconde droite AC, les angles tournés du même côté, formés par les deux parallèles et par la sécante, sont égaux entre eux. Ces angles, en géométrie, se nomment des angles correspondants.

Par un point A″ de la ligne A′B′ (fig. 6, p. 26) menons