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ASTRONOMIE POPULAIRE.

rait à l’observation des astres pour trouver l’heure. Dans les monastères ordinaires ou pauvres, comme nous l’apprend Haëften, on se servait de clepsydres. À leur défaut, un moine (qu’on aurait pu appeler l’horloge vivante), veillait et récitait des psaumes. Une expérience avait appris d’avance combien on pouvait réciter de ces psaumes dans l’espace d’une heure. Le sacristain déterminait alors, par une simple partie proportionnelle, à quel moment il devait réveiller la communauté. Haëften nous dit, enfin, qu’on allait jusqu’à se régler, très-grossièrement, sur le chant du coq (Père Alexandre, p. 300).


CHAPITRE IX

moteurs des horloges


Dans l’horloge de la tour du Palais, exécutée à Paris, sous Charles V, par l’artiste allemand Henri de Vic, il y avait un poids moteur qui était de 250 kilogrammes. Il descendait, en vingt-quatre heures, de 10 mètres. (Berthoud, Histoire, p. 53).

Julien Le Roi citait de grosses horloges dans lesquelles le poids moteur allait jusqu’à 500 à 600 kilogrammes.

La première application d’une horloge à roues dentées aux observations astronomiques est de 1484. C’est Waltherus de Nuremberg qui la fit.

Vers 1560, le landgrave de Hesse-Cassel et Tycho-Brahé avaient des horloges. Celles de Tycho marquaient les minutes et les secondes. Une d’elles n’avait que trois roues. Le diamètre de la plus grande de ces roues était