leuse éprouve. Il faudra démontrer que la diminution réelle d’intensité qui doit en résulter, n’est pas suffisante pour expliquer comment tôt ou tard les plus brillantes comètes disparaissent ; or cela ne paraît ni difficile ni compliqué. Le lecteur va en juger.
Jusqu’à présent les plus éclatantes comètes ont cessé d’être visibles de la Terre dès que, dans leur marche autour du Soleil, elles se sont trouvées éloignées de cet astre d’une quantité égale au rayon de l’orbite de Jupiter, c’est-à-dire de cinq fois le rayon de la courbe presque circulaire que la Terre parcourt annuellement. Eh bien, considérons une comète qui, comme celle de 1680 (n° 49 du catalogue), aurait son périhélie en dedans de l’orbite de Vénus. D’après les recherches de M. Valz, le diamètre réel de sa nébulosité augmentera, avec les distances au Soleil, suivant cette progression :
Cette progression de diamètres diffère peu de la suite des nombres :
La quantité de matière nébuleuse qui, à la distance de Vénus, occupe un volume sphérique d’un diamètre égal à 1, se trouvera donc répandue dans des volumes de même forme ayant des diamètres 3, 8, 17, 28 fois plus considérables, aux distances de la Terre, de Mars, de Cérès, et de Jupiter.