Mois. | Chutes d’aérolithes. |
Avril |
15 |
Mai |
20 |
Juin |
18 |
Juillet |
23 |
Août |
16 |
Septembre |
17 |
Octobre |
18 |
Novembre |
20 |
Décembre |
13 |
On voit que les météores qui viennent rencontrer la surface de notre planète sont en moindre quantité de décembre à juin (seize par mois en moyenne), et plus fréquents, au contraire, de juillet à novembre (dix-neuf par mois en moyenne). Les mois de mars, de mai, de juillet, d’octobre et novembre présentent d’ailleurs des maxima. La Terre, en circulant dans son orbite autour du Soleil, rencontrerait donc plus d’aérolithes en allant de l’aphélie au périhélie, ou du solstice d’été au solstice d’hiver ; elle en trouverait sur sa route un moins grand nombre en marchant du périhélie à l’aphélie, ou du solstice d’hiver vers le solstice d’été.
On doit cependant remarquer que les chutes d’aérolithes, constatées dans les pays dont la civilisation est assez avancée pour avoir des annales historiques, ne peuvent être qu’une fraction du nombre total des phénomènes de ce genre dont l’existence serait authentiquement prouvée si l’on avait de constants observateurs sur toute la surface des mers et dans toutes les parties de la terre ferme. Quoi qu’il en soit, en parcourant les catalogues on est porté à admettre non-seulement une certaine périodicité des phénomènes selon que la Terre