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sont arrivés pour obtenir la température moyenne de chaque jour de l’année ; ainsi on peut prendre la moyenne de trois observations faites, la première au lever du Soleil, la deuxième à deux heures de l’après-midi, la troisième au coucher du Soleil. Il serait superflu d’entrer ici dans plus de détail sur ce sujet.

À peine ai-je besoin d’ajouter qu’après avoir déterminé la température moyenne de chaque jour de l’année, on obtient la température moyenne de cette même année en additionnant les 365 premières déterminations et en divisant la somme par 365, nombre de jours dont l’année se compose.

On a trouvé que sous l’horizon de Paris on pourrait arriver à avoir la température moyenne de l’année en prenant seulement la moyenne du mois d’octobre, ou bien en faisant la moyenne de toutes les températures indiquées chaque jour entre huit et neuf heures du matin.

Lorsqu’on veut avoir la température moyenne d’un lieu, dégagée des effets provenant de circonstances accidentelles qui tantôt l’augmentent et tantôt la diminuent, on groupe 10, par exemple, de ces températures moyennes et l’on divise leur somme par 10. Ce n’est qu’au prix de ce groupement qu’on obtient la température moyenne d’un lieu donné, à une fraction de degré près.

La température moyenne d’un lieu est aussi la température constante que présente une couche plus ou moins profonde du sol. À Paris, les observations thermométriques faites depuis trois quarts de siècle, dans les caves de l’Observatoire, ont montré qu’à une profondeur de 25 à 26 mètres on rencontre une couche qui se trouve