Page:Archives israelites 13.djvu/423

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!8IABI.I'|1s. · 411 être que le texte: elle n’est pas non plus un i peu près, une de œl interprétations élégantes et roquettes, où la pensée de l`écri· — vain original se trouve fréquemment altérée, système surtout dangereux quand on Papplique à des productions de la littérature orientale, si différente de la notre. · Pour entreprendre une œuvre pareille, il fallait joindre à une profonde connaissance des idiomes orientaux, une connaissance au moins égale de la philosophie, de ses monuments et de son histoire : la vaste érudition de M. Munk pourait seule suffire à Yèlaboration de ce travail : son courage dans la souffrance, son amour passionné de la science, étaient indispensables pour l’exé- cution : enfin, sans l`autorité scientifique attachée à son nom et le respect universellementdévolu à son caractère, il eût difficile- ment réuni les moyens matériels de subvenir aux frais considéra- bles d’une publication qui aura trois gros volumes in-8** et qui contient le texte original aussi bien que la traduction. Puisse-t-il promptement mener à bonne flu une œuvre qui fera vivre son nom dans les tiistes de l'érudition française, dans les souvenirs et la reconnaissance du iudaîsme moderne, dont on peut, dès aujourd'hui, le nommer |’Augustin Thierry! Puisse-t·il trouver da ns l`admiration publique dont nous sommes heureux d'étre anjourd‘hui l’organe, la plus belle récompense de ses infa- tigables labeurs, et un encouragement, d`ailleurs superflu , à les · poursuivre ! ' Nous n'avons pas besoin de dire que nous suivrons attentive- ment la marche de cette publication, que nous lui eonsacrerons des articles détaillés, chaque fois qu'un volume paraîtra ; et nous nous félicilerons d'une pareille tâche, comme de la meilleure occasion qu'il puisse y avoir pour nous de louer avec ell'usion, sans _ faire autre chose que rendre justice. ls. CAn¤t·

NOUVELLES. II. de Rothschild a adressé au comité consistorial de Paris la lettre suivante: Paris, 28 Hai 1852. e Messieurs, _ c Au'ourd`hui que Padaire de la fondation de notre nouvel hos- pice a· été conduite à une si heureuse fin, permettez-moi de vous . Digitized ny Googlc