Page:Archives israelites 13.djvu/75

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xçumtss; TI! ~ I raélites, connue par sa charité pour les pauvres, par son admi- ration pour ceux qui leur consacrent leurs llainser fut ‘ vivement ému de cette constante preuve d’approbati0n. Bientôt, d’nn coté, la sympathie se changea en admiration, de l'autre, la · reconnaissance en amour. Accueilli au sein de cette sainte fa- _ müe, Iainser demanda la main de la personne qui lui avait ins- piré nn vif attachement et le mariage réunit le chrétien artiste à une belle israélite. Si je ne me trompe, la synagogue de même que l’Église, re- fusent de bénir de semblables unions. J'espère que t’ép0que n’est pas éloignée où toutes les deux se réuniront pour demander la grâce du ciel pour les âmes d`élite qui, devançant Pe temps, nous représentent cette alliance et cette union si désirables vers lesquelles tend l’humanité et qui font l'idéal des croyants et des ` philosophes. Tout ce que je sais, c‘est que jamais union n'a présenté un tableau plus harmonieux. La femme s'associait avec enthousiasme ` aux généreux efforts de son époux, qui, dans aalutte, avait besoin d’appni et de consolation. Quand le succès en France ne répondit · pas à la noble impatience de lainzer, son ange gardien le suivit en Angleterre, et lorsque la maladie, longue, crueile, terrible, hrisa le frêle corps del’artiste, safemme, pendant plusieurs mois, ne quitta ni jour ni nait le chevet du tit du malade et ne le céda à ta mort qu‘après avoir épuisé tout ce que l’amour et la science ‘ peuvent offrir d’inépuisahles ressources. V Loin de moi, Monsieur, la pensée de vouloir donner une notice biographique de la vic de Mainzer. Une plume plus habile se chargera de cette tâche en rendant compte de sa vie politique, artistique et intime. Lafamille, qui sait apprécier tout le mérite de , l'hommequ‘elle vientde perdre, conservera tous les souvenirs de cette belle existence. Quant à moi, Monsieur, je n’avais d`autre but que de rendre un faible hommage à un ami qui m'a tendu la main dans les moments les plus pénibles de ma vie et de si- gnala àvos lecteurs la perte d’un homme qui se distinguait par sa syrgathie pour la cause israélite. . Agréea, monsieur, Passurance de mes sentiments les plus allectneux. Jun ùriur. _' 4 Digitized ny Googlc l