Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/130

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qu’on appelle la peinture de genre et Biüiüll . INNO enthousiaste du genre ’ rique. Dans les Ecritttres, cnqulil cillin sira de préférence. ce sont les sujets mystérieux. partant dif«· üciles; une énigme à résoudre, ou toutou Wûlllt a développer n’a rien. qui lui rêpuüe: c’est un penseur dont la plume est un pinceau, un philosop qui revet d'une forme sensible et colorée ses conceptions. Aussi n’est··co.r:ien4 pour lui gna de vous montrer sur la toile ce que l'écrivain sacré. n’a. pas même pu. exprimer par des mots .et qu’iI a seulement donné A entendre.: sa palette se déploie à. l’art dans de·. pareils stjetswoù elle peut rendre ce qu’un prophète a voulu dire, et même da- vantage encore. Dans le tableau qui nous occupe, le peintretsïest snusenu d’un. pœsagedelacharie si bien interprétedaus Pexaete traduction de tt1.. S. Cahen et. si nous Posonsdire, c’est cette traduction; si concise etsi Édèle, si précieuse par lesnotes dont elle est enrichie, quia eu sur Finspiratinn du peintre autant d’induouce que le texte lui·mê.me; le · peintre reconnaissant l’a inscrite dans le livret co me la légende de son œuvre et comme sa.nteilleur.o.jt1.stilication.

Voici ce passage.: «. Je relevai de notttleau les·ïeIt¤.·et ·jç,¥i¤r et voilà quatre câars sortant au milieu, de deux montagnes., et les montagnes étaient des montagnes d'airain

Au premier char étaienttles chevaux ïülllutët au,8eG0ntl»¤hIt‘~ des chevaux noirs. ’

¤ Au troisieme char des chevaux blancs,. et auquatriàme, char, des chevaux tachetés, forts. . _ ·

» Je ncpriset dis à l’ange qui me parlait: qu’est ceci, Seigneur!

L’ange répondit et me dit: Allez parcourir la terre; et ils parcoururent la terre.

Pour M· Lœtnlein, ces quatre chars et lour·conducteur_ la personniûcation des quatres races principales qui ont peuplé. la terre et occupé le monde, et cette course. que lo. nous représente · niest antre chose que le mouvement indéfini qui entraîne les races humainesen avant, ç’est à dire au progres, ala conquétetïun avenir progressivement meilleurpcette marche ascendante qui est la vie même et la condition de tonte civilisa- tion,. les générations Paccomplissent avec la meme fougue que ces coursiers qui s’élancent dans Parène: quoi. qu’ellte fast!. ·l’l1nrnanité ne s‘arrête jamais, elle fait instantanément des pra- grtis en lumieres, en ntnralité, en hien—i’.:tre, si dn mains sans eansirlérea 1’ensenible, la masse, sans sans arreter an·spentanie des nnntratlintinns et des impsrientinns inrliridnellss. Lie prngrès. indéfini, il 3* a des reiiginns, nn tnnt an mnins des tlztënriniens qui. le nient, qni n’y raient qn’ttne stérile agitatinn, qui sn fnnt les champions du passé, et placent Page d’or dans les siècles écoulés; pour ceux par exemple qui font la- phil orophie de lZhist.oire· au