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242 ARCHIVES n ' disolpltttàt la traduction ûtlèle de la *Cl0e¢¢¢ d¤$¢hlll£¤’aeCt¤ cbef··d' œuvre de poésie didactique ou desorllltivc B8! WMP et généralement admiré, et il ¤’Y il presque Polti! de lëüüû ¤¤·· ropéw danslaquelle on n’ ait essayé plusieurs joie dela tra-- duire; je connais, pour ma part, près d’une douzaine de cas traductions et imitations,,et je n’hésite pas un instant à déclarer que celle que j’ai ici devant moi, et qui est de M. Simon Bacber., homme de lettres à Nicolas, l’uu des plus zélés colla- lnrateurs du recueil, me semble la mieux réussie de toutœ;. il a reproduit avec une fidélité rigoureuse toutes les strophes dans lesquelles on voit le maître diriger le tra vail de ses.ou,vrjera, et les développements pleins de poésie servant de transition ou- tre divers travaux mécaniques, et faisant ressortir Pimportttnce des clocbœ dans toutes les phases de la vie sociale de Phommo; et notre traducteur est tellement maitre de l’idiôm_e oriental dont il se sert et en connaît tellement les richesses, que dans plusieurs passages ou est presque tenté de demander lequel des deux textes, l’allemaud ou l’hébreu, est l’original. _ _ Parmi les morceaux originaux fournis par le mme poète nous citerons ceux intitulés la grange et le laboureur au win- tcmpa; dans le premier, une idée qui nous semble surtout heureuse , c’est la comparaison entre l’homme de mérite qui est le plus exposé aux coups de la fortune, et les épis lesplus ehargés de grains; le deuxième nous rappelle par son style au- blime les meilleurs églogues des auteurs classiques. , Quoiqueile vaste champ de la poésie lyrique nous ait of- fert unerécolte au ssi variée que remarquable,_notre chui; s’est borné a trois morceaux : 1° des couplets de. M. Kuœpfelntapher, médecin à Vienne; il a pris pour refrain les paroles d’Isa`ie xxvt, 20, •Va, mon peuple, renferme-toi dans ta cellule ;» Pallusion est transparente, et il est facile de voir ,a quelle soeurs et dans quelle occasion notre poëte fait entendre son exhortation ; 2° les paroles de consolation a Phumanité souf- frante qui font ressortir cette vérité encourageante que le bonltew se fait souvent jour au milieu des rerers les plus ac- ‘ cablants; l’auteur, M. Kahn, de Bistritz, a imite en partie un polmcallcmand intitulé Trostruf, et écrit par le rédacteur min-