Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/32

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$2 aacntvss ils restés, dans GB Wife. si fort ausdesauns d 'eux2 Pourquoi le polythéisme n’a-t-il pas produit les mêmes merveilles en Egypte où IB 8¤î¤dë· €l°tll1e [mil, et de l’1utre Pimmense étaient portés jnsqn’â |’altsnrde,; dans l’Inde, où, le monstrueux et l‘horrible tiennent la place du beau idétll.; dans le Mexique, où l’art est resté a l’état d’ébauche informe! Nous ne parlons pas des na- tions polythéistes encore moins avancées. Quant àl’ard1itecture gothique, regardéecomtne la expression de l'art chrétien, il la passe sons un profond ailonce, ;,pent-étre l’appel· lerait·il sarrazine; ¤lQl8· t¤l‘r•zin·nn Chrétien, ce style n’en ap- partient pas _moins JP mnnothéisme. ·—- S’agit—il d’œuvres charitables? M. Lacour trouve que le christianisme n’a pas même inventé ou institué les hospices, sous prétexte que le mot lwspitium appartient à la latinité palenue; ce qui revient à dire que les modernes n’ont pas trouvé Yapplication de la vapeur, puisque les polythéistes du Latium avaient le mot vapor. M. La- cour feint d’ignorer que les lursptïfa des païens n’0Hraient un asile qulaux étrangers avec lesquels on était en relation d’amitié, et que, pour y être admis, il fallait une tcssère ou un mot de passe, Quant aux esclaves vieux et infirmes, on les jetait dans les viviers pour engraisser les murènes. Il ne tient pas à M. La- cour q u’on ne mette la même atrocité sur le compte des pre-; miers chrétiens. En faisant allusion à la communauté de biens établie entre les fidèles de Jérusalem, il dit: a La renonciation · de tous lt la propriété , et conséquemment la misère, devait n jeter et jetait déjà les_ infirmes et les malades `sur les chemins » et sur la place publique. » Il cite ce fait particulier comme un fait général et continué pendant 3à0 ans, tandis qu’il s’agif seulement des malades et des infirmes déposés dans leurs lits sur le chemin que suivait Saint·Pierre, afin que so n ombre i venant a passer sur eux , ib fussent guéri: de leur: infrmué:. Malheureusement pour sa cause, la thèse de M. Lacour fourç mille d’infidélités semblables. Au reste il regarde l’étahli: sement des hospices proprement dits comme un essai de communisme, comme la conséquence dn principe monothéiste de l’éguZi:é absolue entre tous les ftuptutcs, et de la destruction de la famille à laquelle travaille sans cesse le Christianisme. `