Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/392

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382 g aacmvns ‘ vent étre et notre tâche et notre principe constant. Hâtons·nous de dire que notre opinion est celle de tout ce que nous comptons de rabbins éclairés, qui n’ont qu’un tort, celui de ne pas manifes- ter assez hautement et assez fréquemment les opinions généreuses et élevées qu’ils professent; · Is. Cam. ' De Pétnblisnemcnt des Juifs en deçà aies Pyrénées (1). a Il faut une longue étude pour re- chercher dans les chronologistes juifs, les Pères de l’Égllse, la législation de l'Emptre, les conciles et les monuments de tous les pays, les traces d’une nation qui a traversé les sociétés du moyen , âge, sans laisser plus de souvenirs dans les annales contemporaines, que n’en · e laisse un voyageur dans la mémoire · d’une peuplade barbare. a Cavsmcus:. (Hùtoire philosophique des Juif?.) La vie aventureuse et pensécutée du peuple juif à travers les nations anciennes et modernes, est un des phénomènes les plus singuliers de l’histoire. Ses émigrations, ses captivités, ses souf- frances, ses Iongues luttes avec la puissance romaine, ses pa- tientes humiliations partout où il s’efl‘orçait de relever l’autel de Jéhovah, les malheurs de Jérusalem, de ses pontifes et de ses prêtres, exercent encore sur les esprits une influence qui tient du drame et de l’épopée. Nul po ëte n’a pu toucher à cet étrange poëme, sans éprouver une émotion profonde. Nul historien n"a fouillé dans ces débris dispersés, sans v puiser de féconds en- seignements. ' Cette grande nation juive, un moment victorieuse des Assy-· riens et l’alliée de Rome, puis écrasée par les légions de Titus, lt) Extrait do la Semaàw du iojutn.